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Les logiciels de post-traitement

A l’ère de la photo numérique, le post-traitement est une étape indispensable dans le développement de la photo. Jadis fait en laboratoire avec l’argentique, le développement se déroule à présent sur notre écran d’ordinateur. De nombreux studios de développement ont saisi le marché afin de proposer des outils aux photographes. Certains sont gratuits mais forcément un peu limités ; d’autres payants offrent des fonctionnalités novatrices et puissantes.

 

Nous allons faire un petit tour d’horizon de quelques leaders du marché des logiciels payants : Lightroom et Photoshop d’Adobe, Dxo Photolab 4 de Dxo et Luminar de Skylum. Bien évidemment, il en existe d’autres (Capture One, Nik Collection, Photo Director, etc) mais nous allons nous focaliser sur ces quatre très populaires. Pour conclure, il y a aura un petit dernier pour celles et ceux qui travaillent sur mobile et cerise sur le gâteau, il est gratuit.

Lightroom (Lr)

Lightroom

Doit-on présenter Lightroom ? C’est sans doute LA référence du marché. Créé et développé par la firme Adobe, c’est l’outil le plus plébiscité par les photographes qu’ils soient professionnels ou amateurs. Pourquoi cette réussite ? Cela tient essentiellement à la richesse des fonctionnalités, à la polyvalence du logiciel et au savoir-faire unique d’Adobe. Dressons un petit portrait du logiciel.

De nombreux points forts

Avant d’être un logiciel de post-traitement, c’est avant tout un outil pour cataloguer et stocker ses photos. Le catalogage de Lightroom est très bien pensé : des albums séparés dont la classification interne est logique et personnalisable. Les photos peuvent être hiérarchisées (drapeau, couleurs, étoiles …), groupées, recherchées par date, lieux, etc. Lightroom est en ce sens un outil poussé apprécié des amateurs comme des professionnels car il permet de bien gérer ses images.

La bibliothèque Lightroom permet de stocker, organiser et trier ses images et vidéos.

Lightroom (Lr), c'est également un logiciel complet qui satisfait l’essentiel des pratiques de développement : recadrage, déformations optiques, traitement de l’exposition, traitement des couleurs, gestion du bruit, etc … Des outils puissants regroupés en un seul logiciel. Pour un post-traitement plutôt classique, cela suffit largement.

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Les algorithmes d’Adobe sont efficaces et puissants. Un RAW qui passe par Lightroom utilise tout son potentiel. Aussi, les mises à jour permettent d’avoir les derniers boîtiers et objectifs du marché afin de les prendre en compte et de corriger pour les optiques les déformations automatiquement.

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L'ergonomie est simple et efficace : une partie catalogue, une partie développement (le reste … On s’en moque souvent un peu) ; les menus sont bien pensés. Un utilisateur d’Adobe prend immédiatement ses marques ; un béotien s’y retrouve vite.

Les principaux outils de développement de Lightroom.

Lightroom permet également de faire du Color Grading (enfin !) : la mise à jour 10 a introduit cette option qui permet de gérer la colorimétrie dans les hautes, moyennes et basses lumières distinctement.

 

Aussi, le lien est direct avec Photoshop : un utilisateur qui souhaite pousser plus loin son édition peut en un clic basculer sur Ps. Une fois l’image terminée, elle revient directement sur Lr … Pratique et puissant.

Le Color Grading dans Lightroom

Les presets sont également une fonction très utile : vous pouvez créer des pré-réglages automatiques selon vos choix. Très pratique pour gagner du temps et avoir une certaine homogénéité dans vos éditions. Petit plus : de nombreux sites proposent des milliers de presets déjà créés, gratuits ou payants.

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D'autres fonctionnalités très utiles sont également de la partie : on pense au mode HDR pour fusionner automatiquement des images prises en bracketing ; le mode panorama qui fusionne vos images en un panorama. Là encore, les algorithmes font des merveilles.

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Enfin, notez qu'il existe deux versions de Lr : une version « Lightroom » qui fonctionne en cloud (ordinateur, tablette, smartphone), pratique pour la mobilité ; une version « Lightroom Classique » qui fonctionne sur ordinateur : plus poussée, elle n’est utilisable que sur ordinateur avec des sauvegardes sur disque.

Il est possible de se créer manuellement des presets

Quelques limites à prendre en compte

La première limite touche à l'accès même du logiciel : c'est un abonnement. Contrairement à d’autres firmes, Adobe ne fonctionne qu’à l’abonnement annuel ou mensuel. Si vous souhaitez utiliser Lr (comme Ps), il faudra débourser 11,99€ par mois juste ici. Grrrr …

 

De plus, quelques outils sont manquants ou pas assez développés. La concurrence se démarque grâce notamment à l’innovation sur certains outils. Là où Dxo est un champion de la couleur, il a fallu attendre 2020 pour qu’Adobe intègre du Color Grading … Même chose avec Luminar et ses modes innovants et notamment de l’IA. Bref, Adobe innove timidement et prend le risque de se faire dépasser par ses concurrents alors que les ingénieurs ne manquent pas chez eux.

Photoshop (Ps)

Photoshop

Tout comme Lightroom, on ne présente plus Photoshop. Également créé par Adobe, Photoshop (Ps) s’est imposé comme LE logiciel d’édition photo le plus poussé au monde et plébiscité par les plus grands professionnels. Décrié, Ps représente pour beaucoup de personnes une forme d’excès dans le développement de la photographie notamment dans le milieu de la mode. Faisons le tour de Ps.

Le meilleur logiciel d'édition au monde ?

Photoshop, c'est un logiciel dont les limites sont presque seulement votre créativité et votre savoir-faire ; les algorithmes d’Adobe sont encore une fois des pépites. Une simple photographie fade peut devenir une œuvre d’art. Les outils sont puissants, nombreux et exhaustifs.

L'interface de Photoshop.

L’ergonomie est celle d’Adobe : un utilisateur prend ses marques assez rapidement. De plus, le catalogue de formation autour de Ps est pléthorique.

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Autre point positif, c'est un logiciel « non destructif » : l’image de départ n’est pas définitivement modifiée. Le système de calques permet de superposer des outils et de revenir dessus quand on le souhaite. Vraiment pratique et intuitif.

 

Que dire d’autre ? C’est encore une fois LE logiciel qui permet d’explorer les limites de l’édition au pixel près.

Le système de calques.

L'utilisateur peut travailler au pixel près.

Avant de se lancer ...

Abonnement … Encore et toujours un abonnement. Photoshop est inclus dans le pack « Photographie » d’Adobe à 11,99€ par mois avec Lightroom et Lightroom Classique juste .

 

Avant de s'abonner, il faut réaliser quelque chose d'important : c'est un outil déroutant pour un néophyte. Utiliser Photoshop pour un débutant revient à piloter une navette spatiale. Il faut être patient et se former. C’est un outil complexe mais complet.

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Enfin, pensez que ce n’est pas un outil de catalogage et il n’est pas destiné à cela. De fait et contrairement aux autres logiciels évoqués ici, ne cherchez pas en Ps un compagnon de gestion des images.

Les flux seront limités : l’objectif n’est pas de traiter des flux importants de photos mais bien une image individuellement dans le souci du détail.

 

En cela, Ps et Lr sont réellement complémentaires : le catalogage et les éditions de base sur Lr, l’édition poussée sur Ps.

Dxo Photolab 4

Dxo Photolab 4

Dxo Photolab 4 est un logiciel d’édition qui commence à se faire une place sérieuse et réputée sur le marché. Développé par l’entreprise française Dxo, il propose des outils puissants et novateurs. Regardons ça de plus près.

Une sérieuse alternative aux logiciels d'Adobe

Dxo offre à l'utilisateur un catalogage qui tient ses promesses. Moins poussé que Lr, il reste néanmoins suffisant pour classer et trier ses photos.

La bibliothèque de catalogage de Dxo Photolab 4.

Un logiciel aux arguments solides

Dxo offre des outils puissants et diaboliquement efficaces. Le traitement des photos est poussé et les algorithmes font des merveilles. Tout comme Lr, les optiques sont téléchargeables et permettent de rectifier les déformations.

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L’ergonomie globale est intuitive. La partie développement est découpée en six menus principaux et les outils sont classés assez logiquement. Gros point positif : le plugin vers Photoshop est possible.

Le panneau de développement.

Parmi tout le panel des fonctionnalités présentes, une attire l'attention : la gestion de la colorimétrie. C’est LE point fort de Photolab 4 : la « Color Wheel ».

 

Cet outil est révolutionnaire : il permet de modifier précisément une couleur définie par vos choix et de modifier uniquement cette plage couleur. Quand on goutte à cet outil, il est difficile de passer sur d’autres logiciels (dont Lr).

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La Color Wheel de Dxo Photolab 4.

La Color Wheel permet de modifier facilement et efficacement les couleurs.

Sur cette version 4, Dxo a beaucoup travaillé sur le débruitage des images qui est plutôt très efficace. Là aussi, c’est plus puissant que Lr.

 

Enfin, les outils localisés sont précis et puissants. Retoucher localement une partie d’image devient un jeu d’enfant.

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Gros point positif pour le logiciel français : c'est un achat unique de 129€. Un prix cohérent face aux fonctionnalités proposées.

L'outil de débruitage.

Très bon mais pas parfait

Dxo Photolab 4 est un outil complet … Très complet. Pour un débutant, la prise en main peut être un peu déroutante.

 

Enfin, certains outils manquent ou sont à améliorer : le catalogage mérite plus de personnalisation tandis qu’il n’est pas possible nativement de fusionner des images prises en bracketing ou de faire un panorama. Des fonctionnalités sans doute en cours de développement. Il en manque peu pour en faire un logiciel tout-en un.

 

Le logiciel est disponible à partir de 129€ en version Essentielle et à 199€ en version Elite juste ici. Si vous souhaitez acquérir ce logiciel, attendez les soldes ou le Black Friday : l'entreprise française solde son logiciel jusqu'à 50% !

Luminar 4

Luminar 4

Luminar est un peu le trublion du groupe. Développé par l’entreprise Skylum, il s’est fait connaître par son innovation du changement de ciel en un clic, opération auparavant fastidieuse réservée à des connaisseurs. Luminar 4 a aussi introduit l’Intelligence Artificielle (IA) qui automatise certaines fonctionnalités. Petit tour d’horizon.

L'outsider qui bouscule l'édition photo

Luminar souhaite être un logiciel tout-en-un pour les photographes. Skylum a intégré dans Luminar 4 un catalogue qui permet de classer ses images. Il a le mérite d’être là mais clairement pas aussi développé que celui de Lr.

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La bibliothèque de Luminar existe. Cependant, elle est loin d'être au niveau de celle de Lightroom.

Du côté du développement des images, Luminar propose des outils puissants. On peut éditer une image du début à la fin grâce aux outils du logiciel. Si besoin, le plugin vers Photoshop et Lighroom est bien présent : on peut éditer sa photo sur Lr, changer le ciel dans Luminar et renvoyer le tout dans Lr.

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Surtout, le logiciel se démarque en proposant des fonctionnalités innovantes : remplacement de ciel, incrustation d’éléments, édition de portraits, changement d’ambiance … L’IA a clairement introduit une nouvelle ère de l’édition. La version Luminar AI va encore plus loin (mais ça c’est encore un autre sujet). Luminar a bousculé le marché du post-traitement en permettant à tout le monde de faire en quelques clics des opérations jadis réservées à des experts. C’est un réel coup de force : le logiciel incruste un nouveau ciel en tenant compte des obstacles (arbres, bâtiments, etc). Réellement bluffant.

 

L’interface globale est bien pensée : quatre grands menus, des outils basiques en passant par des outils dédiés au paysage ou à la mode ou enfin des fonctionnalités plus poussées.

La possibilité de travailler en calques est la bienvenue : là encore, c’est un peu comme fonctionner avec Ps mais sans toute la difficulté. C’est bien ça toute la force du logiciel : faire des tâches complexes avec une simplicité déconcertante.

Les outils poussés du menu "Portrait".

L'outil de changement de ciel est tout simplement bluffant. Un coup de force de la part de Skylum.

Enfin, notez que Luminar est disponible à un prix abordable en achat unique : 67 euros pour une licence unique ou 89 euros pour une double licence juste . Tout comme Dxo, Skylum solde régulièrement son logiciel.

 

Si vous souhaitez essayer l'environnement proposé par Luminar, Skylum vous propose même de télécharger gratuitement la version 3 de Luminar juste ici. Certes, il n'y a pas les fonctionnalités phares de la version 4, mais cela reste un bon logiciel de post-traitement et offert ! Même chose avec Aurora 2018, le logiciel dédié au HDR de Skylum, également disponible gratuitement ici.

L'innovation ne fait pas tout ...

Luminar se veut comme un logiciel tout-en-un, mais il est loin de remplir parfaitement toutes les missions attendues par un photographe. Le premier grief concerne le catalogue. Même s'il est là, il est tout de même très basique. Dommage.

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Aussi, le logiciel ne possède pas une optimisation maximale. Il y a souvent des lenteurs qui peuvent énerver même avec une bonne configuration informatique.

 

A l'usage, l'utilisation de Luminar peut également être un peu lourde. Trop d’outils ? Trop de menus ? Trop de trop … A vouloir trop en faire, le logiciel peut nous pousser à l’excès et à nous perdre parfois dans les menus.

 

De plus, la force du logiciel se retourne contre lui. L’IA part souvent en sucette et propose des réglages exagérés. Attention à ne pas pousser les curseurs trop loin, vous pouvez vite tomber dans l’excès. A noter dans la même ligne que les presets proposés par le logiciel tendent souvent vers cet excès.

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Les presets de Luminar tombent souvent dans l'excès. Attention à ne pas aller trop loin dans les curseurs ...

Une autre force du logiciel peut se retourner contre l'utilisateur. Tant de facilité peut pousser facilement et rapidement vers l'excès. Changer un ciel est à présent à la portée de tous. Cependant, tout le monde a dorénavant le même ciel proposé par Luminar. Où est l’originalité ?

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Changer un ciel demande des conditions adaptées : ambiance, lumière, ombres, … Il faut tout de même une certaine logique afin de remplacer le ciel de départ par un autre. Trop de simplicité pousse parfois à l’excès pour certains utilisateurs qui ne pensent pas forcément à tous ces paramètres. Le spectaculaire offert par le logiciel peut entraîner des photos ubuesques. Un photographe expérimenté se tirera les cheveux ...

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Suis-je allé trop loin ? Clairement. En quelques clics, nous pouvons partir dans l'excès total en cherchant à aller vers le sensationnel.

Enfin, certaines fonctionnalités manquent : le HDR est réservé au logiciel cousin Aurora HDR (en supplément, voir ci-dessus), tandis que les panoramas ne sont pas disponibles. Tout comme Dxo Photolab 4, vous pouvez faire ce travail sur Photoshop, mais cela enlève l'intérêt du logiciel "tout-en-un"; 

Snapseed pour les utilisateurs sur smartphone

Snapseed

Snapseed est une application Google gratuite et très convaincante. Un indispensable pour celles et ceux qui veulent un outil puissant, gratuit et pratique pour éditer ses photos.

Snapseed propose des filtres prédéfinis.

Le traitement est intuitif, simple et puissant.

Snapseed propose de nombreux paramètres

La meilleur application mobile d'édition ?

L'application a un premier atout de poids : elle prend en charge les RAW … Oui oui. Ajoutez à cela les algorithmes de Google et vous obtenez un cocktail explosif.

 

L’ergonomie est poussée mais intuitive. C’est bien adapté à un usage mobile tout en gardant une sacrée précision.

De nombreux filtres automatiques sont plutôt convaincants.

 

Les outils sont puissants et les modifications qualitatives. Avec quelques manipulations, on obtient des images magnifiques directement publiables sur les réseaux sociaux.

 

Dernier point à savoir : c'est gratuit et sans publicité.

Le parfait n'existe pas.

Snapseed demande un petit temps d’adaptation. Au début, il faut prendre l'habitude des menus, adopter les automatismes. Rien de méchant mais c’est le prix d’une application complète.

 

Aussi, il faut tout de même noter que certains filtres vont trop loin … Attention à ne pas abuser du HDR ! Vous restez les maîtres de l'outil, à vous de ne pas en abuser.

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Enfin, quelques outils manquent pour en faire une application totalement complète d'édition photo. Mais clairement, on cherche la petite bête !

Et au final, on préfère quoi ?

Et au final, on préfère quoi ?

A chacun son logiciel selon ses besoins

Débuter en photo ouvre forcément des questionnements y compris sur la partie logicielle. Vous l'avez bien compris : le logiciel parfait n'existe pas. Il faut simplement se poser quelques questions :

  • Est-ce que je fais du post-traitement au point de dépenser de l'argent ? Si la réponse est non, alors des logiciels gratuits efficaces existent (Darktable ou Raw Therapee en sont de bons exemples). 

  • Vais-je retoucher la micro-cerne du visage ? Si votre utilisation est plutôt basique, alors des logiciels complexes tels que Photoshop ne sont pas utiles.

  • Ma pratique est-elle plutôt mobile (smartphone, tablette, pc portable) ou fixe (ordinateur fixe) ? Dans le premier cas, des outils en ligne tels que Snapseed ou Lightroom sont les plus pertinents.

  • Y a-t-il des fonctionnalités indispensables ? Si vous pratiquez la photographie de paysage par exemple, des outils pour fusionner des photos prises en bracketing ou faire un panorama sont indispensables.

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Au final, il faut trouver le logiciel le plus adapté à vos besoins. Sur les quatre, voici ce que l'on peut retenir :

  • Lightroom est surement le plus polyvalent : outils essentiels, catalogage poussé et possibilité de travailler en Cloud partout. Ce logiciel forme un duo parfait avec Photoshop qui permet aux plus exigeants de dépasser les limites de l'édition. C'est le duo le plus poussé mais le plus complexe également. 

  • Dxo Photolab 4 est un excellent logiciel fait pour celles et ceux qui ne veulent pas d'un abonnement (merci Adobe ...) et qui veulent un logiciel puissant et complet. Certaines fonctionnalités se démarquent (la Color Wheel en est le plus bel exemple) et en font un concurrent de choix au binôme d'Adobe. Manquent à l'appel quelques fonctionnalités.

  • Luminar est un logiciel fait pour les personnes qui souhaitent faire du créatif sans avoir à subir des heures de formation sur Photoshop et pour un prix très correct. Luminar offre des fonctionnalités poussées et assez uniques (le changement de ciel est un bijou). Malgré tout, ce logiciel n'est pas parfait : si vous cherchez un logiciel rapide avec un bon catalogage, passez votre chemin.

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Mon utilisation des logiciels

En tant que passionné de photo, j'accorde beaucoup d'importance au post-traitement. Avoir le logiciel qui colle au mieux à mes attentes a été une longue recherche.

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J'ai pratiqué tous les logiciels évoqués ci-dessus. Actuellement et depuis plusieurs années, j'utilise quotidiennement le duo Lightroom & Photoshop. Pourquoi ?

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Cela s'explique assez simplement. Tout d'abord, j'ai pris de nombreuses habitudes et il faut dire que ces logiciels sont très efficaces quand on sait les utiliser. Lightroom me permet de cataloguer précisément et rapidement des centaines de photos. Par la suite, je peux y appliquer mes presets maison qui corrigent les défauts optiques, retravaillent la colorimétrie, le virage partiel, etc. Après avoir fait les réglages de base, j'utilise Photoshop lorsque le besoin est présent : ce logiciel me permet de retravailler une image dans le détail, d'enlever des objets, tâches et poussières, de retravailler précisément les couleurs, la lumière et j'en passe. Bref, ce duo me permet d'éditer une image au plus près de mon imagination.

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Pourquoi je n'utilise pas les autres ? Dxo Photolab 4 est un logiciel que je trouve remarquable. La Color Wheel est une merveille à utiliser (allô Adobe, vous entendez ?). Cependant, je suis - trop ? - habitué à mes étapes de travail sur Lightroom et Photoshop et également, les modes HDR et Panorama manquent à l'appel.

 

Pour ce qui est de Luminar, je ne supporte pas de travailler avec un logiciel qui n'est pas totalement optimisé et où j'ai tendance à perdre du temps dans la masse de fonctionnalités. Aussi, Luminar proposait le changement magique de ciel en un clic : cette fonctionnalité a poussé de nombreuses personnes à acheter le logiciel. Cependant, Photoshop a ajouté cette même fonctionnalité lors de sa mise à jour de l'automne 2020 ... De quoi enlever de l'intérêt au logiciel de Skylum. Enfin, le catalogue me laisse clairement sur ma faim.

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